Mémoires scientifiques, circulations végétales enjeux socio-environnementaux
Performances 2020 / 2021
Projet soutenu par la DRAC et Région AURA dans le cadre de « l’Appel à projets mémoires des XXe et XXIe siècles État/Région » et l’Ecole Urbaine de Lyon – Universités de Lyon, la Villa Gillet et le Théâtre Melchior à Charly.

Équipe
Olivier Givre, anthropologue, Maître de Conférences et enseignant – Université Lumière-Lyon 2 – UMR EVS 5600, Faculté d’Anthropologie, Sociologie et Science Politique
Vincent Delpeux – plasticien vidéaste
Jean-Baptiste Cabaud – écrivain, poète
David Champey – musicien
Sabrina Novak – responsable de production
Problématique scientifique
Le projet « Station : Vavilov » interroge la (re)mise en circulation d’un patrimoine végétal mondial aujourd’hui devenu un enjeu environnemental et agriculturel majeur.
Il ouvre un champ inédit, celui des mémoires végétales et plus largement des processus mémoriels entourant les sciences naturalistes et environnementales. Il s’inscrit ainsi dans une réflexion sur les mémoires scientifiques, en tant qu’objets de circulations (dans l’espace et dans le temps), de transformations et de réappropriations.
Il propose enfin une mise en perspective des enjeux socio-environnementaux contemporains et futurs au travers d’une réflexion-création sur la place des mémoires et des restaurations végétales et/ou paysagères à l’heure de l’anthropocène.
Un projet ethno-artistique relié aux projets du CRBA
Depuis 2014, le CRBA travaille avec l’Institut Vavilov sur la création d’une station d’expérimentation.
Régulièrement, les équipes française et russe se rencontrent pour bâtir ce projet. A chaque voyage, humains et semences circulent et se rencontrent, échangent et s’échangent. En septembre 2020, la station Vavilov de Lyon est sortie de terre. Elle permet de revitaliser, expérimenter et remettre en activité́ une mémoire végétale constituée depuis un siècle, d’acclimater des variétés en provenance du monde entier.


Une équipe scientifique et artistique apporte son regard singulier sur ce projet.
C’est ainsi qu’a commencé́ l’écriture d’un journal de voyage imaginaire et artistique, poétique et ethnographique de ces mémoires et circulations végétales. Un journal fait d’indices que l’on met en relation, d’observations sur le vif, de phrases notées à la volée, d’intuitions et de connexions. Une chronique disparate, qui donne autant de place aux lieux qu’aux humains, aux semences qu’aux idées.